HU Tobacco Manyara

HU Tobacco Manyara

Voici bon un mélange très riche et complexe: Brazilian Leaf, Burley, Kentucky, Latakia, Oriental/Turkish, Perique, Virginia. Un bel éventail de couleur allant de blond à marron très sombre

Au nez, odeur boisée légèrement fumée, d'épices, je décide de le bourré dans une Big Ben pipo tan n'ayant fumée qu'une fois du 1637 et par conséquent peu marquée contrairement à mes autres belles. Second bol le lendemain dans un grosse Dr berger au foyer généreux nettoyée à l'alcool la veille pour l'occasion car après la première dégustation je me disait que ce tabac ne pouvais que mieux s'exprimer dans un grand bol.

Bourrage et allumage aisé, les premières note qui me viennent sont épicées accompagnées d'un arome délicatement fumé ou grillé mais différent des latakié que j'ai gouté jusque là. Boisé, légèrement terreux, épicé, cela commence très bien à mon goût !
Du sucre en arrière plan s'ajoute à la fête, le perique s'estompe et laisse places aux virginias et orientaux dans des fragrances de fruit sec; abricot peut-être; avec toujours avec ce discret fumé. Puis le boisé, la terre et le poivre remontent sans pour autant annihiler cette timide pointe sucrée.
Sur la fin du bol le latakia se fait moins timide.
Un corps digne de tabac bruns et une subtilité aromatique digne de certains anglais peu chargé en latakia contenant des orientaux et des virginia le tout relevé de cette pointe de périque.

Mon palais de profane à certainement loupé pas mal de nuances mais il semblerait que je tombe amoureux, ce tabac est une merveille, parfait équilibre entre robustesse et délicatesse. Je ne peux que saluer le travail du blender. (la chose)

Après quelques bols dégustés, je peux dire qu on est encore sur une pépite du pere Hans !

Les brins sont beaux, sur un beau camaïeu allant du camel au marron foncé !
Il est primordial de le laisser sécher un peu avant de le fumer afin d en profiter un maximum.

À cru, des notes boisées et épicées remplissent les narines, cela annonce du très bon

Des les premières bouffées il annonce la couleur! C est rond, puissant et maitrisé. À aucun moment il n est agressif , c est un vrai feu d artifice pour les papilles

La palette se renforce avec des notes oléagineuses avec un petit arrière goût sucrée

Je rejoins La Chose sur son côté puissant et subtil à la fois

L alchimie est parfaite! En plus de tomber amoureux de ce tabac c est au blender que va mon coeur (TomCob)

Je vais tout de suite rompre le suspens, je l’ai énormément apprécié.

J’ai lu les avis d’Erwin dans le FIUT et ceux des collègues après avoir pris des notes de dégustation et je constate qu’on a tous fumé le même mélange.

Il y a quelques nuances mais pas de grands écarts.

C’est un tabac étonnant car même s’il y a du latakia, un goût fumé évident et un peu d’épices orientales, je ne retrouve pas du tout les sensations d’un mélange anglais.

Pour moi, il est bien plus proche d’un VA robuste de chez H&G par exemple.

Par moments, en cours de fumage, j’aurai parier fumer du Curly Cut ou Curly Cut de Luxe de chez H&G. A la différence que très régulièrement des notes plus complexes apparaissent (un peu d’encens et de bois fumé).

Et ce qui est étonnant pour un mélange marqué par du Kentucky, c’est qu’il est ample et crémeux en bouche.

Je précise que l’effet austère H&H s’est surtout fait sentir en fumant une écume.
C’est intéressant mais il est plus complexe dans des bruyères.

Bref, pour moi, c’est le tabac un peu rustique idéal. Simple de prime abord mais bien plus intéressant que prévu. (Gilles Suisse)

À l’ouverture du sachet, une belle palette allant du marron au blond, un nez terreux, boisé, légèrement fumé avec une pointe de fleuri et discrètement épicé ; une coupe moyenne d’une très bonne humidité… bourrage et allumage aisés.
Dès les premières tafs, c’est le terreux qui s’exprime, suivi de près par le fumé avec quelques notes fleuries, un frisson d’épices et un petit grain de sucre sur le bout de la langue… le fumage se poursuit en une agréable symphonie. Ce n’est certes pas un Anglais pur et dur mais un tabac intéressant et plus complexe qu’il n’y parait du fait de ses composants, qui pour nombreux qu’ils soient, sont parfaitement dosés et s’expriment à point nommé, tantôt à l’unisson, tantôt en petit solo…
Grâce au généreux échantillon de Christophe, j’ai pu me faire deux bols de ce tabac dans mes deux Wolff (à tout seigneur tout honneur) la première une Pot assez large et la deuxième une Dublin revisitée et assez imposante. Fumant toujours les mêmes types de tabacs, je n’ai pas de pipes dédiées et n’ai donc pas noté de différences flagrantes entre une pipe et l’autre… peut-être un peu plus de rondeur dans la Pot mais sans plus…
Au final, un tabac sympathique, all day smoke et auquel je reviendrais volontiers… (bloodyoldchris)

Je n’ai pas l’odorat et le goût aussi développé que mes camarade de dégustation !
Il s’agit de mon premier tabac à pipe non aromatisé

À l’ouverture, le tabac sent bon. L’odeur est agréable et légèrement poivrée.
J’ai eu des difficultés à l’allumer et a le laisser chaud. Cela doit plus venir de ma manière de fumer plutôt que du tabac en lui même.
La première bouffée m’a surpris. J’ai retrouvé le tabac comme je le connaissais, proche de la cigarette.
Le goût est agréable et fort. Au contact de la fumée, la langue devient râpeuse mais s’adoucît au fur et à mesure de la pipe.
La fumée est légère et douce. Elle s’envole en fin voile. (Arthaud_600)

J’ouvre l’échantillon qui me fait immédiatement penser à du Makhuwa. C’est pas loin d’être une came cousine. À mon palais, c’est bien moins chocolaté, bien plus sur le fruit. Je l’ai fumé deux fois. La première fois dans ma 55 d’Afrique du Sud, la seconde dans une petite Dirk qui va bien. Et si c’est un bon tabac, il m’a obligé les deux fois à m’arrêter. Pas à cause de la nicotine, qui reste à un niveau civilisé. Mais davantage à cause d’une sorte de saturation des papilles.

C’est bon, mais à mon palais, c’est too much. Vraiment. Du Burley, oui. Du Perique oui, sans doute. Des virginias, oui on s’en doute. Mais il y a quelque chose de trop. D’un peu trop.

Vais-je en racheter? Sans doute pas. Vais-je revendre la boîte de 100g qui dort en cave ? Non plus. Peut être bien qu’après 5 ou 10 ans, le too much sera apaisé… (sooafran)

La réception fut sans doute la partie la plus intéressante pour ce test. Je vais vous gâcher la fin en vous déclarant tout de suite que mes bouffardes ne semblent pas capables de soutenir ce tabac.

C'est franchement dommage, parce que le visuel est intéressant. La palette de couleur va du marron chocolat au lait, au blond foncé du pelage du guepart. Fauve ? Non, pas totalement. Après une petite recherche sur la composition du tabac, j'avoue déjà commencer à me gratter la tête : ce Blend doit être l'un des plus complexes en terme de diversité. On a l'impression que Hans a voulu tout mettre en un tabac pour aller chercher toutes les sensations possibles. Quelle pipe dédier à ce genre de mélange ? Je n'en sais rien.
J'ai décidé de me fier à mon nez pour prendre une décision. Voilà que les arômes viennent délicatement chatouiller le nez, tout en dévoilant l'incroyable palette : les notes fruitées acides et sucrées sont présentes, un côté terreux se fait sentir, mais j'ai aussi quelques notes grillées et fumées. Il y a de la noix, et un peu d'épices que je ne saurais fidèlement distinguer.

J'ai décidé de le fumer en quatre fois dans quatre pipes différentes. Une pour les lat, une pour les burley, une pour les virginias, une pour le kentucky.
Soyons brefs : l'expérience m'a un peu déçue et chamboulée car aucune pipe n'a su vraiment mettre en avant un quelconque élément. La concentration était de mise, mais il faut le dire : si la tabac semble fournir un ensemble d'éléments sur lesquels on peut se concentrer, la scène était, à mon sens, plus large que profonde et haute. Vous pouvez tout sentir, tout ce qui est proposé au nez est bien là, mais seulement de manière partielle, en sourdine. Il faut choisir où votre cerveau vient piocher les informations, et je n'ai jamais eu un seul fumage un peu intense. Tout est gentil, bien présenté, comme l'étalage d'un stand de mets au marché local, mais avec un vendeur qui pianote sur son téléphone et ne s'occupe pas de vous. Il attend que vous fassiez son boulot avant de vous faire passer à la caisse. Or, j'aime parfois la facilité. J'attendais de ce tabac d'avoir un élément bien dominant, accompagné de couches plus ou moins subtiles qui viennent lancer une note ici ou là, mais non.
Il faudrait voir ce que cela donne au four... (Aleksander Sowa)

Confondant ce Manyara avec l'Asmara du même blender, j'ai d'abord fumé ce blend dans une pipe dédiée aux orientaux. Le fumage fut agréable mais un peu trop vif et piquant à mon goût. J'ai par la suite allumé ma gamme DE qui donne son meilleur avec les burleys et kentuckys.
À l'ouverture du sachet fourni par notre ami Wolff, se dégage un parfum qui me rappelle les anglais. Lors du fumage, j'ai également senti le latakia. Un latakia légèrement vanillé mais jamais vulgaire.
Au coeur d'une fumée douce et élégante j'ai perçu des saveurs de noix de coco et de chocolat noir. L'harmonie de cette bouche est fondée sur une amertume noble qui vient donner de la colonne vertébrale à l'ensemble. Les orientaux et le perique sont ils responsables de cette sève finement amère ? C'est possible.
Ce tabac faussement simple est le fruit d'un savant mélange plein de distinction. Il est souvent plus difficile de faire simple... Cela exige du doigté et dans le cas présent, du talent.
Le final est marqué par la torréfaction du kentucky. Un côté charnu et fumé qui tend vers des notes de viande au barbecue.
Ce tabac d'hiver satisfera les amateurs à recherche d'une dose rassasiante de nicotine. (Skiff)

HU Tobacco