Faire une mise à jour du site est assez simple : il suffit d’avoir un pipier, un article, et quelques colifichets. Premier problème : le pipier. Qui vous répond avec enthousiasme qu’il est prêt à répondre à toutes nos questions, qu’il est vachement honoré, et que c’est tout juste si l’idée ne lui donne pas une demi-molle.
Puis, vous attendez … vous attendez … et vous en contactez un autre.
Il y a aussi l’article. Fut un temps où j’en avais trois d’avance … mais zélas, ce temps n’est plus … envolé …
Et puis, je dois l’avouer à ma grande honte, il y a aussi moi. Je ne suis plus tout jeune. Ma vue a baissé. J’ai dû arrêter le base-jump, le saut à l’élastique, et autres activités divertissantes.
Alors voilà, pour la première fois depuis vingt ans, il y a eu un mois sans mise à jour. Mea culpa, et même maxima culpa.
Alors que j’ai sous les yeux une pipe achetée suite à la dernière mise à jour, et que je devrais vous en parler. Quelle grosse faignasse !
Alors, retroussons-nous les manches, et jetons-nous à l’eau (tant que ça n’est pas dans la Seine).
Rappelez-vous, au mois de juin, je présentais Wilson Wang, à l’origine de la marque C-Pipes. Et je dois dire que pas mal m’ont tapé dans l’oeil. De plus, je voyais de plus en plus de sites marchands proposer leurs modèles.
Celle qui m’ a fait sauter le pas, je l’ai trouvée sur Cigarworld. Achat rapide, tout comme l’envoi. La belle arrive dans une jolie pochette bleue.
Elle est précarbonisée, ce qui semble être la norme pour cette marque. J’admire le joli sablage et ce mélange de deux teintes. Je la trouve très élégante.
Le bec me semble peut-être un peu rond, et si j’ai du mal à l’examiner, la chenillette me prouve qu’il s’agit bien d’un perçage en V. Elle pèse 45 grammes, et j’y reviens, un bec un peu plus large et moins rond m’aurait mieux convenu. Mais j’oublie assez vite cette petite gêne.
Alors, passons au fumage. J’ai cru tout d’abord que, dans l’enthousiasme, j’avais un peu chargé la mule. M’est revenu à ce moment quelques observations glanées ici et là, comme quoi le perçage était un peu court. Et c’est certainement vrai. Je me rends compte, petit à petit, que j’ai tendance à la bourrer plus léger que d’habitude.
Une fois cette précaution enregistrée, je n’y pense plus, et, au cours des fumages suivants, le plaisir était au rendez-vous.
Dire que j’en achèterais une autre dès que possible, oui, bien sûr - mais une des dernières pipes que je me suis procurée chez Christophe Wolff se fume, elle, sans y penser, sans réfléchir - ce qui me convient tout à fait.
Cette C-Pipes m’a coûté 200 euros, et vous pourrez le constater en suivant le lien vers Cigarworld, il y en a pour toutes les bourses, entre 150 et 800 euros (oui, 800, je le découvre à l’instant).
Alors, à vous de voir, mais il est vrai que si l’aspiration se faisait sans effort et sans précaution, j’aurais été beaucoup plus enthousiaste. Il ne s’en faut pas de beaucoup, mais c’est un point à ne pas négliger pour certains.
Peut-être un jour la confierai-je à celui que l’on surnomme "le perceur fou", ou "l’homme à la perceuse" …
