L’ouvrière emmaillotte la poupée, qui peut être en feuilles entières ou en lanières, d’une sous-cape d’une seule pièce, sorte de sous-vêtement, épais et résistant, puis d’une robe (ou cape), vêtement de dessus fin, élastique et d’une belle couleur. Les bons tabacs à cigares viennent du Brésil et de Cuba ; l’Insulinde de son côté s’est spécialisée dans la production des feuilles de cape et de sous-cape.

Après avoir enveloppé la poupée dans la sous-cape, l’ouvrière la place dans une alvéole du moule bloc où elle reste environ dix-huit heures. Le lendemain, elle achève la poupée en la roulant dans une cape préalablement découpée ; elle ferme enfin la petite tête ronde du cigare em rabattant l’extrémité de la feuille et en la collant légèrement.

La présentation des cigares fait l’objet de grands soins : on va jusqu’à choisir pour la confection des boîtes des bois dont l’odeur pourra se marier avec le parfum du contenu.

Fabrication des cigares (Copyright by Gobet)