Toutes les opérations relatives à la culture et à la manipulation
sont surveillées ou exécutées par le Service de la Culture qui comprend
13 directeurs, 3 directeurs-adjoints, 5 inspecteurs, 35 entreposeurs,
100 contrôleurs et 650 vérificateurs. Les vérificateurs assurent le
contact permanent entre les planteurs et le service, sous la direction
des contrôleurs. Les entreposeurs dirigent les magasins où les planteurs
viennent livrer leurs récoltes. Les directeurs et les inspecteurs
assurent la direction d’ensemble et la coordination.
Depuis la fin de la guerre, une vingtaine de nouveaux départements
ont été autorisés à cultiver le tabac. La superficie en culture en 1950
était de 27.600 hectares et la récolte livrée au début de 1951 a atteint
53.270 tonnes. Les besoins totaux annuels en tabacs en feuilles sont de
l’ordre de 70.000 tonnes. La production métropolitaine est donc
insuffisante et il faut faire appel à l’importation. Ce n’est d’ailleurs
pas là une simple question de quantité. Sans l’adjonction de tabacs
coloniaux ou exotiques, le tabac français n’aurait pas la saveur
caractéristique qui le fait apprécier des consommateurs.
Teneur en nicotine des différentes parties de la plante.

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