Constantinos Zissis est né et vit toujours dans l'île de Corfou. C'est à l'âge de seize ans qu'il fume la pipe pour la première fois - mais ça n'est que trente cinq ans plus tard qu'il y revient, avec la même pipe qu'il avait conservée. Et peu de temps après, en 2020, il taille sa première pipe.
Amateur de mélanges légèrement aromatiques, comme le Maduro de McConnel, il apprécie les billiards et les poker, mais aussi les horn, avec une préférénce pour les tailles courtes.
Charpentier de marine, après des études d'ingénierie à l'école Polytechnique d'Athènes, ainsi que de dessin à l'école d'art de Corfou, tout cela l'a beaucoup aidé à sauter le pas, faute d'avoir eu la chance de recueillir des conseils de pipiers établis, comme le regretté Soren Eric Andersen, qui l'a inspiré.
Sa bruyère est grecque, âgée de 25 à 30 ans, et stockée encore pendant trois mois pour s'acclimater. Constantinos est aussi grand amateur d'olivier, qu'il a lui-même tiré d'oliviers corfiotes de plus de 300 ans. Ses tuyaux sont en ébonite ou en acrylique, la plupart taillés à la main. Il aime ajouter des bagues ou des incrustations en bocote, en buis ou en amarante, mais aussi en acrylique, laiton ou argent. On trouvera aussi bon nombre de bambou qu'il récolte et traite lui-même. Mais il ne s'arrête pas là, et on pourra retrouver des des morceaux de bois flotté, du cuir, des pièces de petites machines ...
Constantinos produit environ 200 pipes par an, lisses, sablées ou rustiquées. Cela peut commencer par un croquis papier, ou du travail directement sur le bois.
Quant à son logo, c'est le bateau sans gouvernail des Phéaciens, les anciens habitants de Corfou, et c'est aussi l'emblème actuel de la ville.
