Motzek - Ralf's Burley Cup (TAK)

Motzek - Ralf's Burley Cup (TAK)

Donc à l’ouverture du sachet, je découvre un mix brun/roux, souple, et avec une coupe large (visiblement issu d’un flake d’après l’aspect). Le fumet qui s’en dégage est très sympa, avec des notes de Burley présentes, mais sans trop, et une légère odeur de chocolat noir. J’ai put me faire 2 pipes avec le contenu du sachet.

Le bourrage. Malgré les brins de tabac épais, le bourrage est aisé. Pour la première pipe j’ai bourré le tabac tel quel, son taux d’humidité m’a parut correct. Pour la deuxième, je l’ai séché un peu, et c’était parfait (j’en reparle plus bas).

Le fumage. Pipe utilisée : Butz Choquin 9 mm, filtre charbon actif changé juste avant. Conditions de fumage : à l’extérieur, temps sec, peu de vent. L’allumage a demandé une flamme plus soutenue qu’à mon habitude, en deux temps avec le petit coup de tasse braise comme il se doit. Une foi allumée, la combustion est parfaite, très lente et régulière.

Le goût maintenant. Là pour le coup, ce tabac m’a surpris. D’un caractère rond et subtil en début de pipe, avec des arômes fins, il s’est corsé en milieu de fumage. Je pense que j’aurai dut tirer plus doucement pour en apprécier totalement les saveurs, mais ma pipe se serait éteinte (tabac trop humide me semble t-il). Quand j’ai rallumé pour le dernier tiers, ma bouffarde ayant refroidie, j’ai retrouvé les sensations du début, avec un peu plus de corps. Je pense que j’apprécierai plus ce tabac en le séchant un peu, et en tirant plus lentement.

Pour la deuxième pipe, fort de mes déboires précédents, j’ai donc séché un peu le tabac. J’ai pris mon temps pour apprécier les saveurs et ne pas chauffer le bol. Les saveurs ont été plus agréables, plus complexes. Un arôme de biscuit chocolaté très discret par-dessus le fumé, et du corps, un peu trop d’ailleurs finalement pour mon palais. Expérience réussie par la deuxième fumée, une belle découverte. Néanmoins, un petit côté sableux et un peu trop corsé ne m’incitera pas à m’en acheté une boite, puisque je préfère pour ma part les tabacs plus doux. (Speedroad)

A l'œil
Un camaïeu de teintes fauves qui a belle allure

Au nez
Première impression: ça sent le Burley, avec des saveurs plus torréfiées que terreuses.
Deuxième impression: ça me fait penser à l'odeur un peu caramélisée qui s'échappe d'un humidor où reposent des havanes à la cape bien soyeuse.
Troisième et dernière impression: les chocolats pralinés au café
Conclusion: le nez est charmeur, bien moins austère que sur un burley traditionnel. Moi qui ne suis pas un très grand fan des burley traditionnel, que je trouve souvent un peu rustiques à mon goût, et bien je m'éclate avec un tel nez.

A l'épreuve du feu
Le démarrage se fait tout en douceur, ce qui est plutôt étonnant pour un burley, habituellement plus viril. On dirait plutôt un mélange entre des Virginies blonds et des Virginies étuvés.
Etonnant mais vu mon amour des Virginies, ça me plait.
Après 3-4 minutes, le burley rentre en piste. Je prends conscience de son arrivée par la présence, malheureusement, d'un effet peu plaisant, à savoir la sensation, comme sur un aromatique, d'avoir en bouche, de la vapeur d'eau chaude, qui rend le palais et la langue un peu pâteux, mais avec des saveurs de noisettes, comme sur un burley.
Sur les deux pipes, j'ai ressentis à un moment ou à un autre cette fumée chaude qui n'est pas des plus agréables. Par contre, heureusement, ça ne dure pas tout au long du fumage. Quand ça disparaît, le fumage redevient agréable, toujours avec une saveur de noisette, mais fraîche.

Conclusion
En principe, je ne suis pas fan de burley que je trouve trop rustique, puissant et linéaire. Quand j'en fume, c'est lorsque j'ai peu de temps, pour profiter 10-15 minutes des saveurs de tabac.
Quand je peux me permettre de prendre le temps de déguster une pipe sur 30min - 1 heure, alors je préfère de loin du Virginie, accompagné ou non d'orientaux ou de latakia.
Ce Ralf's Burley Cup, dès que j'ai me suis mis à le sentir, m'a parlé (eh oui, le tabac parle) et m'a tenu un discours très courtois que j'aime bien.
Je dirai que ce n'est pas un Burley des champs mais bien un Burley des villes, civilisé, charmeur mais qui parfois fait plus de fumée que de flamme.

Je pense comprendre tout à fait pourquoi Erwin ne l'apprécie pas. Lui comme tout grand amateur de Burley doit rester sur sa fin, en le trouvant trop poli et faiblard et en maugréant sur la chaleur qu'il peut dégager à certains moments, chaleur due peut-être à un topping ou alors à des feuilles de qualité intermédiaire.
Par contre, celui qui, comme moi, aime fréquenter les Burley mais les trouve trop... tout, et bien il risque fort de faire ami-ami avec ce Burley du jeune Ralf.

En achèterai-je? Je crois bien que oui car j'ai envie de fumer encore une dizaine de bols dans différentes pipes pour me faire une idée globale, surtout pour savoir si, avec plus de pratique, cette chaleur qui est apparue à certains moments peut être évitée. (Gilles Suisse)

Je ne possède pas la plume de nos amis en ce concerne la description de nos petites douceur , donc je m'efforcerais d'être court et concis.

J'ai pris du plaisir a fumé ce petit burley , mais je l'ai trouvé trop gentil trop jeune et immature , j'aime un burley qui me reste en bouche , me fasse ressentir la terre de la campagne que moi petit citadin ne connais pas il m'a fallu plus de 30minutes de fumage pour gouter les saveur que je retrouve habituellement dans mes burley favoris , et elle ne me sont rester que trop peux de temps en bouche une fois la pipe fini.

Pas un mauvais tabac , mais je lui préfère le HH old dark Fired ou le solani Aged Burley flake (Arthim)

En tout cas à l'ouverture du sachet j'ai eu une impression olfactive agréable. Aucune agression , et même une impression douce, comme à l'estompe, m'obligeant à approfondir ma recherche de sensations. Une odeur plutôt douce, un peu caramélisée, mais asana caractère "tabagique brut" très affirmé.
Le bourrage s'est effectué sans aucune difficulté. Quelques allumages ont été nécessaires en cours de route, mais la combustion s'est effectuée sans problème majeur, doucement et régulièrement. Les pipes utilisées ont été une boule écume et une bruyère bulldog bent Butz-Choquin. Les impressions ont été assez similaires dans ces 2 pipes.
La partie toute initiale du bol est sans caractère. Puis s'installe très vite la partie à mon sens la plus agréable. On a une impression douce, sucrée, mais non point douceâtre, sans caractère aromatique, avec plutôt une impression douce de réglisse venant envelopper les muqueuses. A n'en point douter les virginia qui composent également ce tabac. J'aime.
Ensuite entre en scène vers le deuxième tiers le burley. Impossible de le louper avec ses caractéristiques typiques de fruits à coque grillés. Un petit picotement lingual, mais à peine esquissé. C'est franc et sans fioriture.
La dernière partie du bol me ferait penser plutôt à un fondu enchainé où les 2 caractéristiques précédentes se mêlent, peut-être avec une très légère prédominance des virginia quant à l'impression finale restant en bouche.
Aucun caractère nicotinique désagréable trop marqué.
En résumé, j'ai bien aimé, voire bien bien apprécié ce tabac. Encore un qui pourrait entrer dans une rotation. Maintenant comme je sais qu'il ne sera pas distribué en France (sauf grosse erreur de ma part…), je resterai sur ce souvenir agréable (tabadoc)