Angelo Fassi

Angelo Fassi est né en 1958 à Milan, a vécu à Monza, et revenu à Milan après son mariage, le tout entrecoupé de multiples allers-retours au Brésil, qu'il considère comme sa seconde patrie. C'est à quatorze ans qu'il commence à fumer la pipe, et ce jeune homme passionné va visiter, à l'âge de seize ans, l'usine Caminetto. Il préfère à l'époque les mélanges anglais, les Dunhill, John Cotton's, Balkan Sobranie, il est passé depuis aux mélanges McClelland, au Kentucky Forte italien, ou à l'Orlik Golden Sliced.

Depuis, Angelo, ancien athlète ceinture noire de judo, a participé à plusieurs compétitions en France et ailleurs. Depuis, il est devenu médecin. Petit à petit, il s'intéresse de plus en plus à la pipe : en 2007, il se rend aux pipe-shows de Bologne et de Cagli, curieux de découvrir les nouveaux pipiers, comme Gabriele Dal Fiume ou Massimiliano Rimensi, qui deviendra un ami, et lui donnera de nombreux conseils. Mais c'est en 2008 que se produite le déclic, en suivant un cours de Bertram Safferling. Quelques mois plus tard, il reçoit tout l'équipement nécessaire, et une bonne quantité de bruyère séchée de longues années. Il peut se mettre au travail. En 2009, il commence sa production, d'abord dans un studio loué pour l'occasion, puis, après un déménagement, dans un espace plus spacieux.

Il se fournit d'abord en bruyère chez Manno et d'autres, mais préfère dorénavant passer chez Mimmo, d'abord pour la qualité de sa bruyère, mais aussi pour les conseils précieux qu'il y reçoit. Ces conseils précieux, il les trouve aussi en écoutant ou en regardant le travail des autres pipiers, comme Balleby, Ilsted, Eltang, Negoita, ou Manduela. Même en s'en tenant à ses compatriotes, il avoue une vénération particulière pour l'élégance et l'attention au détail des Tombari, le sablage et le style de Paolo Becker, la légèreté des Fondation, l'esprit toujours innovant d'Amorelli et la bruyère spectaculaire de Jacono et Posella.

Si au début il était plus attiré par les pipes lisses et les formes freehand, il s'est pris de passion pour le sablage, et revient au formes classiques. Ses tuyaux étaient principalement en acrylique, mais ils sont maintenant pour les trois quarts en ébonite ou cumberland. Il produite entre quarante et cinquante pipes par an.