Cornell & Diehl - Sansepolcro

Cornell & Diehl Sansepolcro

Bon, pour moi premier retour rapide mais plutôt déçu ! Je n'ai même pas fini la pipe... Il faut que je change de pipe de toute façon !

Déjà, tabac très sec et friable, effluves pas désagréables de chocolat (au lait), pruneau et foin, un pointe d'acidité, mais vraiment légères. Par contre, au fumage, c'est très cigare je trouve, très paille, plutôt sec, donc peut-être pour ça que je n'ai pas su finir... Ca manque d'arômes pour moi, de rondeur, d'équilibre. A continuer cependant dans une autre contenant, je ne m'avoue pas vaincu ! (EtienneB)

Pour l'occase, pris du neuf... une petite pipe en terre toute neuve, jamais fumée... !

Trempage de la belle pendant vingt minutes, s'agit de fumer frais...

Beaucoup de sucre, une légère amertume... disparition apres avoir doucement soufflé dans le tuyau.
Quelques effluves de brun, un tantinet cigare, quelques fruits secs, noisettes... amandes amères...

Une combustion très régulière, un peu de fruits... pruneau peut-être... il me fait penser au Prince Albert en plus sucré.

Un tabac de tous les jours , sans surprise mais qui se laisse fumer... il y a bien meilleur chez eux... (Gavroche)

Etonnamment, mon tabac n'est pas sec mais juste parfait, ce qui est une des qualités des C&D (pas trop humides).

Les tabacs italiens, je les connais assez bien (les Trinciati comune, sforte et italia) et les apprécie de temps en temps, mais avec modération (ils sont forts et le burley/Kentucky/gris, c'est pas mon goût préféré).

Au nez, il y a pas de doute, on retrouve ce goût propre aux tabacs italiens. C&D n'a pas menti, il y a bien du tabac italien dans ce mélange. Par contre, il doit y en avoir un pourcentage assez modéré, car ça ne saute pas au nez comme dans les Trinciati.

A fumer, ça navigue entre un VA et un burley. Le genre de mélange qui doit n'exciter personne, ni un amoureux des VA sucrés et gourmands, ni un amateur de burley austères et campagnards. C'est un peu le problème avec ce tabac.
Moi, j'ai quand même pris pas mal de plaisir car, comme je préfère les VA, j'ai apprécié la base assez douce qui perdure tout au long du fumage. Mais ce qu'il y a de spécial, c'est que malgré cette base de VA, le côté austère est lui aussi présent tout au long: étonnant.
Par contre, au fumage, je n'arrive pas à retrouver le goût italien qui existe un peu à froid.

En résumé, c'est un bon tabac tranquille, pour celui qui aime les tabacs naturels. Je le conseille à l'amateur de VA qui souhaite s'endurcir en découvrant les burley. Mais ça ne peut pas être un must absolu pour les uns ou les autres. (Gilles Suisse)

Aspect :

Des brins d'une épaisseur moyenne de couleur marron. Peu de contraste dans les couleurs.

Nez :

De la boulangerie de la pâtisserie. Odeurs de caramel, de brioche, de pain chaud. Plutôt douceâtre et agréable.

Feu :

Testé dans trois pipes. C'est dans la dernière que le sucre se fait le moins sentir. Goût plutôt uniforme tout à long de la combustion.

Conclusion :

Dans mon idée, les tabacs italiens sont bien plus virils que ça, l'adaptation italo-américaine sans doute :mrgreen: . Du bon tabac mais dont je ne suis pas tombé amoureux. (freedent94)

Fumé dans deux pipes différentes, ce Sansepolcro a révélé des qualités bien complémentaires. Mais c’est dans ma pipe réservée aux mélanges à base de burley ou de kentucky qu’il s’est le mieux exprimé.

Tout juste sorti de son sachet pastique, il m’a tout de suite évoqué le tabac à priser (mentholé) que ma grand-tante italienne affectionnait. À cru, une fois bien séché, il déployait une senteur de miel et de fumée.

L’allumage a révélé un tabac corsé, légèrement piquant (si fumé un peu trop sec) mais bien équilibré entre la sécheresse poivrée des burleys, le foin du virginie, une saveur fumée et même de cigare, et surtout la douceur d’un très beau cavendish.

Dans ma pot gamme DE de Enrique, ce tabac s’est révélé d’une belle harmonie entre, d’un côté, les notes épicées et fumées de l’italien qui tendent vers le cuir et l’amertume du cigare et de l’autre, la douceur charmante du cavendish qui enveloppe le tout de pain d’épices, de miel et de pruneaux.

J’ai été franchement convaincu par la qualité du cavendish dans cet assemblage. Les virginies doivent jouer aussi leur rôle, mais leurs saveurs m’ont semblé très discrètes en comparaison.

Au total, j’ai trouvé du charme à ce tabac, même s’il ne m’a pas totalement enthousiasmé. C’est un tabac viril, qui change des classiques bruns ou kentuckys, sans pour autant être un tabac d’initiation.
Étrangement, je trouve la dégustation d’un sémois Manil beaucoup plus franche et facile à apprécier (telle une accolade entre deux amis) que ce tabac italo/américain. (Skiff)