HU-Tobacco - Haymaker

HU-Tobacco Haymaker

Passant de la note habituelle citronné au premier tiers, avec une subtile variante d'abricot lors du final. L'ensemble est harmonieux pour faire un VA trop léger en nicotine, c'est ce qui me manque le plus ici (rien à voir avec un Dunhill Flake par exemple). Il y a une légère platitude si on cherche l'ivresse nicotinique au delà des saveurs. Une déception sur ce point pour les uns, un avantage certain pour fumer toute la journée sans trop se retourner la tête pour les autres. (lbs)

A chaque fois que j'ouvre une boite de chez HU-Tobacco, je me pose la même question: vais-je y trouver la rose des vents ou la feuille dorée ?
La rose des vents est la signature de DTM, la feuille de tabac dorée celle de Kohlkase&Kopp, les deux producteurs a qui Hans Wiedemann fait appel pour la fabrication de ses blends.
Pour ce Haymaker, comme pour les autres flakes que j'ai goûtés, c'est DTM, ce qui est une bonne nouvelle: DTM achètent eux-mêmes le tabac brut et font la totalité du travail pour obtenir leurs blends.

Ces flakes sont composes de tabac blonds avec certains brins tirant sur le brun (je soupçonne que c'est du au casing plus qu'a la couleur originelle du tabac).
A l'ouverture, on peut sentir une odeur légèrement fruitée, probablement le casing a la figue.
Les flakes sont assez secs mais durs a séparer en les gardant intacts, ce qui n'a pas facilité la répartition des échantillons.

J'ai goute ce tabac dans trois pipes différentes, deux bruyères et une corncob, toutes avec un foyer plus profond que large.
Pas facile de décrire le goût d'un Va, surtout les Va blonds.
On est dans la subtilité et la douceur, ajoutons à l'équation un palais pas si bien éduqué que ça, une faible expérience dans la description des gouts et odeurs et peu de talent d'écriture, et l'exercice se révèle rien moins qu'un challenge.

A l'allumage, la fumée n'a que peu de goût.
Petit à petit, le côté sucré des Va se révèle, ainsi qu'un arrière-goût fruité.
A mesure que le bol se consume, le goût devient plus présent sans pour autant se déchaîner.
La nicotine, quant a elle, ne pointe jamais le bout du nez. Moi qui aime mon tabac fort, je suis plutôt déçu a ce point de vue.
Pas de final avec tambours et trompettes non plus, même si le gout s'assombrit légèrement en fin de bol.

En conclusion, nous avons là un flake légèrement fruité qui demande pas mal d'attention et un fumage très posé.
A mon avis, il lui manque un peu de présence, surtout en ce qui concerne la nicotine.
Je ne sais pas si j'en rachèterais, il me faut avant gouter d'autres Va blonds comme le Hamborger Veermaster ou le Sunset de HU-Tobacco.
Pour l'instant, a l'instar de lbs, je lui préfère le Dunhill Flake avec son gout plus prononcé.
Ceci dit, le tabac employé est de qualité et sa légèreté en fait un bon tabac estival, mais qui conviendra probablement mieux au fumeur sensible à la nicotine qu'au fumeur qui apprécie son petit kick lorsqu'il fume sa pipe. (AlexAB)

A l'allumage je me dis qu'il y a comme un problème... où sont les saveurs ?!!!

Mais je crois plutôt que je suis trop habitué au casing surchargé et au orientaux goûtu car en y prêtant attention et au fur à mesure du bol la palette de saveurs se développe.

Alors on reste sur du très léger niveau force, des odeurs de foin (herbe sèche) entremêlé de flashs de fruit sec, et surtout...bah...une saveur de tabac...et ca devient assez rare pour le souligner.

Ce VA est subtil et il faut y prêter attention pour en découvrir les douces saveurs, un moment de contemplation.

Je cherchais quelque chose à fumer le matin après le petit déj...j'ai trouvé !!! (tatuaje)

Chez moi les VA pur et dur ce ne sont pas choses courantes je les re-découvre depuis peu et après être passé par la case McClelland et leur Red Virginia. Je n’ai donc pas beaucoup de références d’autres tabacs dans cette catégorie, les plus lointaine sont le Full Virginia Flake et le Golden Glow et en ce moment l’ Orlik Golden Slice récemment ouverte.

Au nez, sans surprise une bonne odeur... de Virginia 8-) surprenant hein ?! Je trouve que c'est plutôt fleuri et printanier, ça sent le tabac gorgé de soleil.
Comme à son habitude les flakes de Hans s'effritent avec une grande facilité tout comme l'allumage et la combustion qui sont exemplaire. On sent bien que les tabacs sont de qualités ce qui est également une constance chez Hans.

J’éprouve toujours un peu de difficulté à décrire ce type de VA. Le goût ne diffère pas trop de l’odeur je trouve. Pas de surprise donc, le tabac est goûteux, sucré et assez “parfumé”. Il n’est pas trop agressif ce qui n’est pas pour me déplaire. Il se doit d’être fumer tranquillement pour ne pas le brusquer et qu’il délivre tous ses secrets. Je le trouve qu'il est agréable et abordable (pour un novice qui voudrait se lancer dans cette famille), relativement légé et de saison. Je ne sais pas si j’en recommanderai pour ma consommation du moment, en effet je suis devenu addict du Dircetor’s Cut et du Flanagan. Il semblerait que les VA ne soient toujours pas ma tasse de thé. Mais ça passe déjà beaucoup mieux. Les goûts changent, évoluent... qui sais dans quelques mois/années je ne jurerais peut-être plus que par ce type de VA. (Enki)

À la vue, l'état des flakes de ce tabac m'étonne. Certains sont intacts alors que d'autres, tout émiettés, me laissent présager que le taux d'humidité est sûrement au plus bas. Les couleurs chatoyantes des brins oscillent entre un blond doré (pour les contours des flakes) à un brun foncé (pour l'intérieur).

En ouvrant le zip, les premières effluves de vanille bourbon et de banane me subjuguent. J'aime ce premier contact olfactif, il donne les premières notes et commence à nous enlacer pour entamer ce long voyage que nous recherchons tous. S'ajoutent des nuances d'agrumes en note de tête, puis des saveurs de sous-bois et de mousse de chêne. La vanille s'accompagne de fève Tonka, d'encens et de pain d'épices. À lire le descriptif de Hans, les Virginias du Haymaker proviennent d'Inde, des Philippines et du Brésil. Le voyage a déjà bien commencé.

Au touché, finalement, les brins se révèlent d'une excellente hygrométrie. Ce flake est juste très facile à émietter. J'en bourre ma Claessen destinée aux Virginias.

Les premières volutes d'une belle fumée blanche et ronde en bouche, ne font qu'affirmer la présence de la vanille bourbon et de la banane. Ces douces effluves envahissent la pièce et me voilà plongé dans la moiteur d'une forêt tropicale. Des oiseaux au plumage coloré pointent le bout de leur bec aux fenêtres, un lion à la crinière dorée sort de derrière le canapé, un crocodile rampe depuis la salle de bain… vêtu de mon short de lin et de mon chapeau colonial, j'attrape mon fusil qui pendouillait à l'épaule afin de l'armer. Au premier tiers, je me cache derrière un bosquet d'iris et de pivoines (oui en pleine forêt tropicale), je cueille quelques groseilles et futurs pruneaux et saupoudre le tout de gingembre. Vous l'aurez compris, le premier tiers me ravit et me plonge dans l'univers du Haymaker. Puis vint le second tiers et son cortège d'épices, d'amandes grillées et de notes de torréfaction. Je me sens l'âme d'un aventurier qui ramènerait de ses voyages des malles pleines de saveurs d'orient. Dans le train du dernier tiers, qui roule à toute allure, force est de constater que des wagons sont occupés par des fauves (peut-être le lion sortant de derrière le canapé) mais aussi qu'un passager a décidé de se préparer un bon plat de grillades. Mais voilà, toutes ses saveurs commencent à me piquer sérieusement les muqueuses et m'extirpent de ce long voyage que je viens d'accomplir.

Ce Haymaker est une belle réussite tant il arrive à allier la simplicité de ses viriginias et l'exubérance des épices qui se développent en cours de fumage. Cependant, je le trouve un peu assommant au dernier tiers, ce qui a tendance à titiller sérieusement mes papilles.

Nous voilà arrivés en gare des conclusions :
Puissance : 3/4
Room note : 4/4
Note finale : 3/4 (rijks)

Après plusieurs essais dans différentes pipes, je dois malheureusement me faire à l'idée que ce mélange n'est probablement pas pour moi car il m'agresse le palais et la langue. J'ai l'impression de fumer un MacBaren : à la moindre incartade, la punition tombe.
Finalement c'est dans une vieille corn-cob que je l'apprécie le plus !

C'est dommage car je trouve les saveurs très fines (banane, figue, mais aussi "stonefruit", c.à.d. fruit à noyaux genre pêche…). Ces saveurs ne se révèlent pas d'entrée, il faut être un peu "à l'écoute". Je suis surpris que l'on puisse trouver quoi que ce soit d'"exubérant" dans ce blend (cf review de Rijk).

Le taux de nicotine est équilibré par rapport à l'intensité des saveurs. Les flakes s'émiettent très facilement, la combustion est plutôt rapide. (frankumberland)

En ce qui me concerne, j'ai eu du mal à trouver ma voie avec ce tabac.
Comme toujours, on retrouve la très bonne qualité des tabacs de Hans, ça respire bon, ça fleure la figue et le confit fruité, un côté chocolat au lait surprenant je trouve aussi, c'est très plaisant au nez, avec cette couleur miellée fort attirante.
La combustion se fait sans problème, l'hygro est parfaite malgré le voyage sous enveloppe. La première moitié du bol est agréable, j'avais peur côté nicot et langue mais aucun problème. Cependant, je n'arrive à décoller, ça reste au ralenti chez moi, je fume du tabac, avec ces quelques notes du début, mais rien de plus. Est-ce moi qui n'est pas dedans ? Est-ce mes pipes ? Non, rien n'y fait, je suis très loin du voyage tropical de Rijks !
La deuxième partie du bol est plus difficile, je trouve la fumée piquante en bouche et les quelques effluves ou saveurs du début ont disparu. Dommage tout de même ! Je me rends compte au final, à l'instar d'Enki, que j'ai encore à apprendre sur les VA, plus délicats à appréhender que les LAT/OR auxquels je suis fan. Mais celui-ci ne m'a pas convaincu, ma préférence restant sur les McClelland et le Capstan bleu (au four 5 heures 90°C !). Je pense qu'il faut y mettre plus d'attention, y aller posément, probablement y verrais-je plus clair... (EtienneB)

Voilà de beaux flakes clairs et dorés qui accompagnent la lettre d'Alexandre.

Au nez, se dégagent des arômes de fruits secs (abricot), de miel et de pain d'épice.

Après bourrage en flakes émiettés, l'allumage révèle des virginies doux et agréables, dégageant un boisé fin et léger, un peu de miel et de fruits secs (pruneaux). En somme, les arômes au fumage sont assez similaire au nez avant allumage. La bouche est délicatement sucrée et légèrement acide. Au boisé se mêle une légère verdeur, symbole de jeunesse.

L'ensemble, bien que suave, n'est pas tout à fait gourmand. S'il est doux et délicat, les arômes manquent de profondeur, de complexité. Le tabac est, sur la première moitié de la pipe, linéaire. Il gagne quelque peu en rondeur, mais perd en suavité. A ce moment, je ne sens qu'un léger fond boisé, du fruité (agrume), une pointe de miel et un soupçon d'épices (poivre blanc).

Soudain, à la fin de la pipe sur les foyers les plus profonds ou à la moitié de la pipe pour les petits foyers, la puissance augmente, et les épices, toujours sur le poivre blanc, s'élancent à l’assaut des papilles. Quelle belle et bonne surprise ! Ce tabac s'éveille enfin, bien qu'il manque toujours de profondeur et de longueur en bouche.

Le dernier tiers est boisé et épicé, légèrement fruité (agrumes, toujours) ; en bouche, un léger piquant, un peu de sucre et de l'acidité.

Ce soubresaut (du dernier tiers ou de la moitié du fumage, en fonction de la pipe choisie) fait oublier la relative platitude des débuts, mais ne parvient pas pour autant à rendre l'ensemble complexe et d'un grand intérêt.

Nous avons là un agréable virginie de tous les jours, doux, simple, accessible et agréable, qui, à l'évidence, ne vous transportera pas de plaisir. Un mélange sans complications, qui ne requiert pas l'attention du fumeur par son manque de complexité aromatique.

Je recommande de le fumer dans de petits foyers, sans trop émietter les flakes, les arômes épicés se libérant mieux ainsi. Un bon tabac du matin, ou d'apéritif estival.

Points forts : accessible, doux et fin, combustion.

Points faibles : manque de richesse, de complexité, de de profondeur, trop léger à mon goût.

Note : 11/20 (Charles)

A l'allumage, je découvre une fumée douce, légère et agréable, avec une texture que je qualifierais d'onctueuse. L'ensemble est plutôt sucré, se développant sur des arômes de fruits secs, avec au premier plan des notes de figue, de pruneau, mais aussi parfois des impressions de pomme séchée, d'abricot sec, de caramel ou encore d'ananas rôti (plus anecdotique ce dernier, je ne l'ai ressenti que sur un fumage). Ces parfums restent néanmoins assez discrets.
Je retrouve aussi des notes pâtissières qui me rappellent des petits gâteaux contenant des raisins secs parfumés au rhum, des madeleines, et même du pain grillé dans une de mes bouffardes. Bref, je goûte ces débuts de pipes comme des sucreries aux parfums subtils et peu intenses.

Assez rapidement s'ajoutent à l'ensemble des notes plus épicées, qui viennent occuper le devant de la scène. Je ressent du poivre qui me monte au nez, et aussi des impressions de piment ou de gingembre confit. La fumée gagne assez franchement en puissance, une puissance épicée qui ne s'atténue qu'à peine en fumant très (très) doucement, et qui me semble un peu trop forte, masquant trop les autres notes. Vers la fin du fourneau, un côté plus vert, tirant sur l'herbe et le foin se développe, pas vraiment à mon goût. Parfois, une meilleure surprise avec un retour en « force » de la figue (enfin, ce qu'on en perçoit derrière les épices).
Si je reconnaît une certaine qualité à ce tabac, il n'est pas du style qui me parle beaucoup. J'ai eu du mal à trouver vraiment du plaisir sur les fins de pipes, et il m'a semblé assez peu complexe avant. Je ne pense pas y retourner. (Damien)

Une petite Stanwell bulldog dédiée aux Va est requise.

Dans le sachet, les flakes blonds/ bruns, à peine plus clairs que ceux du Capstan, sont sagement empilés.
Zip à peine ouvert, le nez s'éprend d'une agréable odeur de figue et vanille, l'hygrométrie parait idéale.

La pipe est bourrée par simple pliable d'une "tablette".
Après un allumage facile, la combustion demeurera régulière jusqu'au terme, sans nécessité d'intervenir.

D'entrée le goût est doux,agréable, à l'instar de la sensation olfactive, la fumée onctueuse et légère.
A mi bol, les arômes fruités se renforcent d'une notre poivrée non agressive donnant davantage de corps à l'ensemble sans être agressive dans la durée. Un bel équilibre, me semble-t-il.

Même si ce Va est très "sage" tel qu'il est, il me plait.
C'est un tabac de lecture, exigeant de la lenteur que j'ai pu apprécier de nouveau dans deux autres petits fourneaux. (jcmarant)

HU tobacco